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 Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian

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Sebastian Hellsworth
Sebastian Hellsworth


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Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian   Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 EmptyMer 7 Aoû - 19:33

Je me sentais mal, je me retrouvais seul à présent et j'allais devoir grandir bien plus vite que ce que j'aurais dû. J'allais devoir prendre ma vie en main, sans plus personne sur qui me reposer et c'était dur à avaler en supplément de la mort de ma mère. Je me sentais un peu plus rassuré lorsque Solweigh me proposa de m'aider afin que je ne dorme pas dehors, je me doutais un peu qu'elle ne me laisserait pas galérer pendant longtemps, elle m'aiderait sans problème à surmonter tout cela. Tout comme elle comprenait mon refus d'aller au lycée aujourd'hui, je savais que le proviseur comprendrait la raison de mon absence mais qu'allais-je faire? Solweigh serait à l'école et moi je serais coincé ici avec mes idées sombres. "Je sais qu'il comprendra, mais je ne sais même pas ce que je veux, je sais que je ne veux pas affronter tout le monde mais d'un autre côté je ne sais pas si c'est mieux de rester tout seul ici.." Je la gardais contre moi tout en lui caressant le dos avec douceur, cela me rassurait et me calmait de l'avoir dans mes bras, je me tenais plus tranquille et elle le savait. En règle générale, il lui suffisait de venir m'enlacer pour que je me calme, ce qui servait bien dans les situations assez délicates, je me pliais souvent à l'avis de ma petite amie, je ne voulais pas la décevoir et je l'aimais bien trop pour lui faire du mal. Je déposais de légers baisers sur son cou, essayant de me sortir de la tête la mort de ma mère lorsque mon portable sonna, je soupirais et y jetais un oeil avant de regarder Solweigh complètement paniqué, je ne voulais pas décrocher. Elle s'en chargea à ma place et je la vis changer d'expression, je soupirais en me disant que ce n'était pas bon, vraiment pas bon.

Elle raccrocha et je ne demandais pas tout de suite des explications, je lui laissais le temps de trouver les mots pour m'expliquer ce qu'il se passait. "Une.... Mais pourquoi? J'ai déjà dit aux flics que je n'irais pas en famille d'accueil!" Je n'étais pas d'accord, je ne voulais pas aller habiter dans une famille d'accueil, c'était carrément débile. Je la laissais continuer, bien conscient que ce qu'elle avait à dire n'était pas simple, elle allait devoir gérer ma réaction et je savais que je ne lui rendais jamais la tâche facile. Je soupirais en attendant la suite mais lorsqu'elle m'annonça que mon père avait refait surface, je la posais sur le lit et me levais d'un bond en me retenant de hurler, m'efforçant de parler calmement, serrant les poings."Il m'a abandonné à la naissance, je ne veux pas le voir, je ne veux pas de sa pitié! Il n'a jamais voulu de moi alors pourquoi ça changerait aujourd'hui? Je n'irais pas!" Je tournais le dos à Solweigh, rageant littéralement, je détestais mon père, il n'avait jamais été présent dans ma vie, et maintenant il voulait prendre ses responsabilités vis à vis de moi? Je ne pouvais pas accepter cela, c'était trop pour moi. "Je préfère aller en cours, j'ai autre chose à faire que d'aller voir l'enfoiré qui m'a abandonné il y a 17 ans. Il va se déplacer pour rien, quel dommage." Je me rhabillais rapidement, ayant bien en tête d'aller au lycée, quoiqu'il se passe, je n'irais pas le voir, du moins pas de mon plein gré. Et j'étais du genre têtu, quand bien même je me retrouverais confronter à lui, je ne lui parlerais pas, je n'avais rien à dire à un homme qui avait abandonné son fils. "Ne me regarde pas comme ça Solweigh.... Tu sais mieux que quiconque ce qu'il a fait, il m'a abandonné, tu sais le mal que ça m'a fait quand je l'ai su, tu peux comprendre ce que je ressens là. Je le hais, pourquoi j'irais le voir hein?" Je me tournais enfin vers elle, la regardant enfin pour avoir son opinion sur la question, je me doutais qu'elle n'avait pas le même avis que moi et que nous n'allions pas être en accord, sauf que je ne voulais pas me disputer avec elle, pas à propos de mon père.
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Solweigh van der Awkes
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Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian   Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 EmptyJeu 8 Aoû - 9:17

Je me retrouvais dans une situation comme je n’en avais jamais vécut auparavant. Je n’étais pas habituée à devoir rassurer Sebastian de cette façon. Certes il arrivait que je doive l’aider à se calmer ou ce genre de chose, mais les cas étaient généralement bien différents. Devoir le rassurer sur un point si important, devoir tenir bon alors qu’il était aussi abattu ce n’était pas simple, pas simple du tout pour moi. Du coup je devais aviser au fil des minutes, jugeant la situation sur le moment pour adapter mes réactions à celles du jeune homme. Je comprenais parfaitement sa crainte de se retrouver au milieu de nos camarades de classes qui l’épieraient et ne pourraient s’empêcher de rendre la situation plus compliquée encore, malgré eux bien entendu. Je n’imaginais même pas ce que pourrais vivre Sebastian en passant par là et en devant affronter cela. Je le comprenais parfaitement et dans un même sens, le laisser rester seul ici n’était certainement pas meilleur pour lui. Je ne savais pas quel conseil était définitivement le meilleur. « C’est à toi de voir. Je comprends qu’affronter tout le monde en cours ne sera pas simple, mais rester ici à broyer du noir ne sera pas mieux. » Il ne fallait pas que je le laisse seul, il ne ferait que de broyer du noir à ruminer cette situation plus encore que de raison. Il se retrouvait seul à présent et la mort de sa mère n’allait pas simplifier les choses. Il allait falloir trouver une solution pour lui éviter la famille d’accueil. Il n’avait plus personne pour l’aider et s’occuper de lui alors c’était certainement ce détail là qu’il fallait prendre en compte en priorité. J’avais déjà à l’esprit l’idée que mes parents se portent volontaires pour l’aider et l’accueillir, mais je craignais les complications que ca pourrait engendrer pour nous autant que pour Sebastian tout seul. Et je me doutais bien que ce ne serait pas la meilleure solution qui soit. Ca ne pourrait pas durer éternellement et j’étais convaincue que les autorités ne laisseraient pas cela se faire si facilement. J’en étais convaincue.

Le téléphone de Sebastian sonna et je comprenais en un coup d’œil qu’il ne comptait pas, qu’il ne pouvait pas répondre. Je prenais donc l’appareil et répondait à sa place, tentant de retenir toutes les informations que je devrais lui transmettre. J’étais stupéfaite qu’on ait si rapidement retrouvé sa trace et que les services sociaux le cherchent déjà. Il fallait bien entendu s’y attendre, c’était normal et ce genre de choses ne trainait jamais bien dans ce genre de situations. La discussion dura quelques minutes, durant lesquelles je tentais de répondre au mieux pour le bien de Sebastian. Je gardais à l’esprit tous les détails importants pour le jeune homme, tentant de ne pas réagir trop vivement lorsqu’on me parlait de son père qui était de retour en ville et qui voulait le rencontrer et peut-être même s’occuper de lui. Je me doutais que ce ne serais pas une bonne chose pour mon petit ami, qu’il refuserait de le rencontrer, mais c’était une solution comme une autre, la meilleure que nous avions pour l’instant en tout cas. Je raccrochais finalement après quelques minutes et me concentrais alors que le jeune homme pour lui présenter cette situation on ne peut plus compliquée à présent. Je comprenais parfaitement sa réaction lorsque je lui parlais de cette assistante sociale, mais je m’étonnais qu’il ait crut que ce qu’il avait put dire changerait la donne. « Tu pourras dire ce que tu veux aux flics, ils n’ont pas le choix, tu es mineur … et tu n’as plus de famille, donc la seule solution pour eux c’est les services sociaux. » Peut importait l’avis de Sebastian sur ce coup là. Les policiers et les personnes des services sociaux n’en tiendraient pas compte. Temps qu’il n’était pas majeur il n’avait pas voix au chapitre et ne pouvait pas décider seul de ce qu’il pourrait faire ou non. C’était ainsi que fonctionnait le monde dans lequel nous vivions et il allait devoir s’en rendre compte et le prendre au sérieux. Je ne savais malheureusement pas quoi faire pour le conseiller de la meilleure façon qui soit. Je ne pouvais pas le pousser à suivre ces personnes qu’il ne connaissait pas, mais le pire était encore à venir. L’annonce du retour de son père dans sa vie.

Je lâchais cette bombe tant bien que mal, de la meilleure façon qui soit, de la seule que j’avais pour l’instant. Je ne pouvais pas lui annoncer cela en douceur, ca ne changerait rien à la réalité et à ce que cet homme avait fait. Je savais que parler de lui ne rendrait pas les choses plus simples, mais c’était obligatoire, je ne pouvais pas lui taire cela non plus. C’était une option comme une autre, à priori la seule et la meilleure que nous ayons à disposition pour l’instant. « Je comprends ce que tu ressens, mais c’est ton père et … » Je tentais de temporiser les choses, de faire passer la pilule plus simplement. Mais Sebastian s’énervait en face de moi et je le comprenais parfaitement. C’était tout à fait normal qu’il réagisse de cette façon et même si je le comprenais autant que je le pouvais, je ne pouvais pas le laisser continuer de cette façon. Il s’était longtemps plaint de l’absence de son père et il avait là l’occasion de le voir, de lui parler, de savoir pourquoi il l’avait abandonné de cette façon. C’était une chance pour lui. Une chance qu’il devrait saisir s’il ne voulait pas se retrouver en famille d’accueil. Je le laissais lâcher les vannes, me disant qu’une fois sa colère sortie ce serait certainement plus simple pour lui d’affronter son père. Malgré tout je ne pouvais pas le laisser parler de cette façon, surtout parce que j’avais découvert un détail qu’il ignorait. Ce que je ne pouvais pas lui dire pour autant. « Sebastian arrête, tu deviens méchant. » Je le comprenais parfaitement, il ne voulait pas rencontrer celui qui l’avais abandonné des années auparavant, mais il n’avait pas besoin de devenir méchant et injuste de cette façon. Je comprenais sa colère, je l’acceptais même mais je ne pouvais pas la laisser l’envahir de cette façon. « Je sais bien, mais c’est la seule famille qu’il te reste et peut-être qu’il pourra t’aider à trouver une solution plus acceptable que la famille d’accueil. » Je l’observais attentivement, me rendant compte qu’il devrait savoir ce petit détail que j’avais découvert et fini par faire avouer à sa mère. Je le regardais tourner dans ma chambre, lui faisant signe de s’installer à coté de moi. « Assied toi et écoute moi … » Je ne savais pas encore ce que je pouvais dire, ce que je devais dire et ce qu’il fallait évier. Mais dans tous les cas je devais le convaincre de rencontrer son père, ne serait-ce que quelques minutes. « Je sais que ce n’est pas simple, que tu ne veux rien avoir à voir avec lui, mais c’est peut-être ta seule solution pour éviter la famille d’accueil. Et le rencontrer ne t’engagera à rien. Tu peux très bien y aller, mais ne pas lui parler ou au contraire lui cracher tout ce que tu as sur le cœur, à toi de voir. » Il avait besoin de connaitre tout de cette histoire entre sa mère et son père et à présent que sa mère n’était plus là, il faudrait que je compte sur son père pour tout lui dire. Je me rendais bien compte que ce n’était pas simple à gérer pour lui, mais je ne voyais pas quoi lui conseiller d’autre. « Il faut que tu y ailles, que tu saches ce qu’il veut et peut-être que … peut-être que tu ne sais pas tout, qu’il y a quelque chose que tu ne sais pas sur lui … » Je ne pouvais pas moi-même lui expliquer cela, il ne me croirait certainement pas mais la seule personne qu’il aurait cru était sa mère et elle ne pourrait plus rien lui expliquer à présent. J’espérais que son père y parviendrait alors. « Alors, tu veux faire quoi ? Tu viens en cours ou tu restes ici ? » Je savais bien que dans tous les cas je forcerais un peu les choses en faisant en sorte qu’ils se rencontrent. Je n’avais pas mentionné à Sebastian que son père viendrait au lycée pour le voir sur un terrain un peu plus neutre et sous le contrôle du principal. Je n’avais plus qu’à convaincre le jeune homme de venir en cours, en espérant que ca marche et que nous arrivions finalement à quelque chose.
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Sebastian Hellsworth
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Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian   Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 EmptySam 10 Aoû - 16:23

Bien entendu, je commençais à m'énerver, ne supportant pas le fait que mon père débarque dans ma vie comme un cheveux sur la soupe. Je ne l'aimais pas, je le haissais même pour ce qu'il avait fait à ma mère. Solweigh me demanda d'arrêter en me disant que je devenais méchant, elle avait raison certes mais il fallait que ça sorte, j'avais besoin de laisser éclater ma rancoeur vis à vis de lui. "Plutôt mourir que d'accepter de vivre avec lui! Il ne voulait pas de moi à la naissance pourquoi il voudrait de moi maintenant? Et tu parles d'une famille, j'ai pas de famille, j'ai plus de famille!" Quoiqu'elle en dise, je n'avais plus de famille, je n'avais jamais connu mon père et la seule famille qui me restait, ma mère était décédée alors je ne voyais pas en quoi ce mec pourrait m'aider. A mes yeux, il était mort depuis bien longtemps, j'avais tiré un trait sur mon père sur l'idée même de le connaître. Je m'asseyais à côté d'elle alors qu'elle me le demandait, n'ayant pas vraiment envie de l'écouter mais je ne voulais pas la blesser. Je la regardais tout en écoutant attentivement ce qu'elle racontait, je constatais qu'elle tentait par tout les moyens de me pousser à le rencontrer, visiblement nous n'avions pas du tout le même opinion sur la question. "J'ai pas envie de le voir, point barre, je ne veux même pas lui adresser la parole, ça avancerait à quoi de tout lui balancer à la tête? Il en a rien à foutre de moi! Il en a jamais rien eu à foutre alors pourquoi aujourd'hui hein? Il a eu 17 ans pour revenir!" Je serrais les mâchoires, fixant un point sur le mur pour me calmer, je ne voulais pas me montrer désagréable avec elle, je ne voulais pas qu'elle souffre de la situation, c'était mes histoires et je regrettais de l'y avoir mêlée, je devais être le seul à souffrir, elle ne devrait pas avoir à s'occuper de tout ça. "Pourquoi tu insistes autant pour que j'y aille? Et qu'est-ce que je ne saurais pas hein? Il m'a abandonné, qu'est-ce que tu ne comprends pas là-dedans?"

Je me levais, attrapant mon sac et le jetant sur mon épaule, je me tournais ensuite vers Solweigh, il était clair que je préférais aller en cours et supporter tout le monde plutôt que de rencontrer mon père."Je vais en cours... J'ai mieux à faire que d'aller rencontrer un hypocrite. On se voit tout à l'heure." Je sortais de sa chambre, ne me préoccupant pas de savoir si elle venait ou non avec moi. Je ne déjeunais pas et me sauvais en quelque sorte, il fallait que je prenne l'air, j'en avais besoin. J'allais au lycée à pied, m'aérant et en profitant pour réfléchir à tout ce qu'il venait de se passer depuis quelques heures. Je me posais devant le lycée sur un muret, notre endroit habituel et attendais patiemment Solweigh, de plus en plus nerveux, j'avais un mauvais pressentiment sans savoir pourquoi. J'avais eu du mal à me calmer mais là j'étais beaucoup plus calme que tout à l'heure et lorsque Solweigh arriva, je me sentis un peu mieux, je passais mes bras autour d'elle et déposais un baiser derrière son oreille, lui caressant doucement le dos. "Je suis désolé de m'être emporté comme ça tout à l'heure... Tu n'es pas responsable de tout ça, tu n'as fait que transmettre les informations. Mais je me sens mal et ça n'a fait que faire déborder le vase." J'enlaçais nos mains, la regardant dans les yeux, tentant de faire abstraction du fait que presque tout le monde avait le regard braqué sur moi, cela les surprenait certainement que je sois présent. Je soupirais un peu, tentant de garder mon calme, ce n'était vraiment pas le jour pour me prendre la tête. "On ferait mieux de rentrer si on ne veut pas être en retard...." Je l'entraînais à ma suite en voyant le proviseur s'avancer vers moi, sentant une discussion remplie de pitié arriver, je préférais prendre la fuite, je me faufilais au travers de nos camarades pour rentrer et enfin atteindre notre salle de classe. Je m'appuyais contre le mur et posais mes mains sur les hanches de Solweigh, restant sage parce que nous étions en public tout de même. "J'aimerais pouvoir oublier cette journée, me rendre compte que tout ce qui arrive n'est pas réel.."
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Solweigh van der Awkes
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Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian   Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 EmptyLun 12 Aoû - 14:36

La situation de Sebastian n'était pas simple, loin de là. Sa réaction restait malgré tout très violente. A tel point que même moi je craignais ses réactions et ses actions. Soudain je ne le reconnaissais plus. J'étais habituée à le voir calme et posé et jusqu'à présent ma présence avait toujours eut l'effet voulu pour l'apaiser, mais là je sentais bien que rien ne pourrait y faire et encore moins ma présence. Je comprenais son point du vue, mais je voyais les choses d'un point de vue différent du sien qui me permettait de prendre le recul dont il avait besoin. Mais je sentais qu'il lui faudrait du temps pour réaliser cela et écouter mes conseils. Certes je n'avais pas la science infuse, je ne pouvais pas être sure de savoir ce qu'il fallait faire et de comment se passeraient les choses, malgré tout j'étais convaincue que ca ne pourrait que lui faire du bien. Il avait un bon nombre de choses à régler avec son père et le fuir ainsi n'arrangerait pas les choses bien au contraire. J'étais convaincue qu'un jour il regretterait de ne pas avoir fait la rencontre de son père et qu'il n'ait pas obtenu les réponses dont il avait besoin. Il me fallait alors y aller progressivement, doucement et lui laisser le temps d'intégrer les choses pour qu'il ne se sente pas forcé de le faire. Et je savais que ce ne serait pas une mince affaire. Je n'étais pas au bout de mes peines, j'en avais bien conscience et j'espérais que nous parviendrions à quelque chose et à tomber d'accord sur la meilleure solution à adopter. Je me retrouvais à ne rien pouvoir dire, je ne savais pas quoi ajouter alors qu'il arguait de ne plus avoir de famille. Sa mère avait toujours été la seule famille qu'il avait et à présent elle n'était plus là. Pour lui cela était légitime de se sentir orphelin et de ne pas vouloir accepter ce père qui ne l'avait pas accepté des années plus tôt. Je cherchais une solution, un argument à opposer à cette réaction pour tenter de le calmer et de lui faire voir les choses plus posément. Je sentais cependant qu'il n'était pas en état pour m'écouter et entendre ce que je pouvais avoir à dire alors pas la peine d'insister.

Je tentais de le calmer, de l'apaiser en le faisant installer à coté de moi, mais je voyais rapidement que tout ce que je pouvais avoir à dire n'avait pas d'importance pour lui. Il était buté sur son idée et n'était pas prêt à en changer. Il n'avait pas la moindre intention d'aller de lui même rencontrer ce père qu'il ne connaissait pas. Je tentais d'insister, de lui faire comprendre que les choses pouvaient être différentes de ce qu'il pensait, que ce ne serait pas un mal pour lui de faire connaissance avec son père. Je ne parvenais pas à m'imposer pour autant et je finissais par abandonner, préférant ne pas mettre les pieds dans le plat. Ce n'était pas entre nous que le malaise se posait, mais entre Sebastian et son père et je ne pouvais rien y faire de plus. Je ne me voyais pas lui annoncer de but en blanc que sa mère m'avait fait part d'un détail que lui ignorait. Un détail que la personne que j'avais eut au téléphone venait de me confirmer malgré elle. Un détail qui pourrait changer les choses pour Sebastian. Mais avant d'aborder ce détail il fallait encore qu'il se calme, qu'il accepte de m'écouter et de s'apaiser un peu. Je le laissais finalement partir, ne trouvant rien de plus à redire pour contrer ses arguments. Je savais que je le retrouverais au lycée et alors peut-être qu'il serait calmé et que nous pourrions discuter plus facilement. Je le regardais quitter ma chambre, restant assise sans bouger durant un instant, cherchant la meilleure solution à adopter. Je ne pouvais pas aller voir son père à sa place. Je ne pouvais pas faire les choses dans son dos au risque de le blesser et qu'il le prenne mal. Mais en même temps, je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était et continuer de vivre normalement. Je me préparais en vitesse, rejoignant rapidement mon frère pour discuter avec lui. C'était un repère pour moi même si j'étais la plus âgée de nous deux. C'était à lui que je demandais conseil dès que j'avais un problème et à nous deux nous arrivions toujours ou presque à régler les choses. Je ne savais pas ce que je deviendrais sans lui dans ma vie et surtout sans ses conseils. Et une fois n'est pas coutume, il me conseilla de son mieux, m'aidant à voir les choses un peu plus du point de vue de Sebastian pour mieux pouvoir l'aider par la suite.

Une fois prête, après avoir discuté longuement avec mon frère sur le chemin du lycée, je retrouvais Sebastian installé comme d'habitude sur notre muret. C'était notre lieu de rendez-vous depuis toujours ou presque et cela même lorsque nous étions mal l'un avec l'autre. Même lorsque nous nous disputions, nous finissions le plus souvent par nous retrouver ici et alors tout semblait réglé comme si rien ne s'était jamais passé. Je l'observais un instant à distance, analysant de loin son état d'esprit. Serait-il mieux disposé à parler de et surtout à son père ou me retrouverais-je encore dans une impasse ? Et surtout je tentais de voir les réactions des autres vis-à-vis de lui. Est-ce que nos camarades de classe étaient au courant ? Est-ce qu'ils avaient conscience de ce que vivait Sebastian à cet instant ou est-ce qu'ils ignoraient encore tout ? Quelques regards à droite et à gauche me suffirent pour constater que la grande majorité ignorait l'accident de la mère de Sebastian, mais ca ne tarderait pas à faire le tour du lycée. Je le rejoignais finalement sur notre muret, tentant de faire rempart entre lui et les autres pour le protéger des réactions des autres. Je connaissais les regards compatissants de ceux qui se veulent gentil et attentionné. Je n'avais pas été moi même la cible de ces regards, mais je les avais vu assez souvent pour savoir que le jeune homme ne tiendrait pas longtemps face à cela et qu'il craquerait rapidement si tout le monde se mettait à le regarder de cette façon. Je devrais donc être là pour faire rempart, le protéger et lui éviter ce genre de situation et de regards. Me plaçant face à lui, j'attendais un instant pour savoir comment il se sentait et m'assurer que la tempête était passée. Je m'approchais de lui, venant le prendre dans mes bras pour l'aider à faire le vide et se détendre. « Je sais bien, ne t'en fait pas pour moi. » J'avais bien conscience que ce n'était pas contre moi. Je savais que c'était contre son père qu'il en avait et que malheureusement pour moi je me retrouvais au milieu à devoir jongler avec les balles de l'un et de l'autre. Je préférais malgré tout ne rien ajouter, ne pas enfoncer le clou à nouveau et attendre un peu de voir comment se passeraient les choses pour l'instant. Je l'observais plus attentivement encore alors qu'il me disait qu'on devrait rentrer. Je savais que c'était la meilleure chose à faire et qu'il voulait surtout éviter de croiser le proviseur qui se montrerait aimable, agréable et surtout qui le replongerait dans ses problèmes. « Tu es sur que ca va aller ? » Je m'inquiétais surtout de savoir s'il tiendrait le coup toute la journée. Ca serait long, certainement plus encore que d'habitude et se retrouver ici alors qu'il venait de perdre sa mère serait bien plus que compliqué. Je suivais Sebastian tant bien que mal, devant presque courir pour le suivre et ne pas le perdre dans sa précipitation. Il nous entraina vers la salle où nous aurions notre premier cours de la journée. Je restais là devant, m'appuyant contre le jeune homme et tentant de savoir comment me comporter. Devais-je rester là à ne rien faire, attendre que l'orage passe pour envisager de lui parler à nouveau sérieusement. « Je sais bien et je voudrais pouvoir te dire que ce n'est pas le cas mais ... » Je ne pouvais pas lui mentir, lui faire croire que ce serait plus facile de penser que ce n'était qu'un rêve. Relevant la tête vers le fond du couloir, j'apercevais le proviseur qui nous observait attentivement. Je savais ce qu'il voulait, qu'il attendait une ouverture pour intercepter Sebastian et je savais plus encore que ce n'était pas le meilleur moyen pour l'approcher et lui parler. « Attends moi là, je reviens. » Je déposais un baiser sur les lèvres du jeune homme et en quelques pas, je m'écartais de mon petit ami, prenant la direction du proviseur.

La discussion ne fut pas longue, je revenais auprès de Sebastian juste avant la sonnerie annonçant le début des cours. Je savais que j'avais un peu de temps devant moi, le proviseur m'avait promis de me laisser quelques heures pour faciliter les choses, mais je craignais que ce soit bien plus simple à dire qu'à faire et je sentais que quelque chose ne se passerait pas comme prévu. Retrouvant Sebastian, je me calais dans ses bras, l'embrassant doucement pour la dernière fois avant de devoir rentrer en cours. C'est le râle du professeur dans notre dos qui me fit bouger et entrer dans la salle. « Aller en avant ... » Je jetais un dernier regard à Sebastian avant d'entrer dans la salle de cours, l'entrainant à ma suite pour nous installer dans le fond de la salle côte à côte. Je tentais de suivre le cours tant bien que mal, mon attention restant concentrée sur mon petit ami, ses réactions et surtout la recherche de la moindre trace montrant une fissure dans sa carapace. La première heure de cours se passa normalement et malgré un air plus qu'absent Sebastian semblait plutôt bien accuser le coup. Nous sortions une minute de classe pour prendre l'air avant d'entamer la deuxième heure de cours et à peine avais-je mis un pied dans le couloir que je comprenais que je n'aurais pas le temps de faire ce que j'avais en tête. Je remarquais rapidement le proviseur au bout du couloir, approchant avec à ses côtés un homme trop bien arrivé pour être ici en simple visite. Prenant la main de Sebastian, je l'entrainais avec moi pour rentrer dans la salle, je savais que je ne pourrais rien éviter, mais je pourrais au moins l'aider à s'y préparer durant les quelques secondes qu'il me restait. « Tu me promets de garder ton calme ? » Je posais mes mains sur ses joues pour qu'il me regarde en face mais surtout pour avoir son attention complète et tenter de le garder calme. « Le proviseur voulait me prévenir tout à l'heure ... que ton père se doutait que tu refuserais d'aller le voir ... alors il doit venir ici ... et je crois qu'il est déjà là. » Je sentais la colère monter en lui et je tentais de l'apaiser de mon mieux. Il ne pourrait pas fuir éternellement et un jour ou l'autre il devrait affronter la réalité et son père. Je le maintenais contre un mur pour éviter d'attirer l'attention des autres élèves de notre cours. « Ecoute moi ... je sais que tu n'as pas envie de le voir ... mais il faut que tu saches quelque chose. » Je savais que ce que j'allais dire allait être une bombe pour lui, qu'il n'était pas prêt à l'entendre, mais je n'avais pas le temps de lui expliquer les choses autrement. Il fallait qu'il sache avant que le proviseur et cet inconnu qui était son père arrivent dans cette pièce et l'entrainent avec eux. « Je connais un détail que tu ignores ... Ta mère lui a fait croire qu'elle s'était fait avorté et il ne savait pas que tu avais vu le jour. Je ne peux pas le défendre pour n'avoir jamais fait un pas vers toi, mais il ignorait ton existence jusqu'à ce qu'on l'appelle pour signaler la mort de ta mère. » Je l'observais un instant, attendant de voir ses réactions, mais il était déjà trop tard. Je sentais une tension étrange dans mon dos, les élèves présents s'étaient tus et lorsque je me retournais je remarquais qu'ils étaient sortis. Le proviseur se tenait devant la porte, un homme derrière lui et je comprenais alors que Sebastian allait se retrouver face au mur qu'il tentait précisément d'éviter depuis ce matin. « J'ai demandé à ce qu'il te laisse plus de temps ... mais je suis là pour toi, si tu as besoin de moi. » Je l'observais attentivement. Je savais qu'il ne serait pas d'accord pour suivre le proviseur et son père, mais il n'aurait pas le choix. Plus que tout, je craignais que les deux hommes demandent à le voir seul et qu'il se referme un peu plus encore sur lui même. J'observais la scène à distance, comme si j'étais à des kilomètres et je tentais de savoir quoi faire et comment se passerait la suite.
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MessageSujet: Re: Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian   Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 EmptyMer 14 Aoû - 17:16

Je laissais Solweigh partir alors qu'elle me demandait de l'attendre deux petites minutes, je restais calme et ne cherchais pas à savoir ce qu'elle était partit faire. Je l'attendais en fixant le bout de mes baskets, je la regardais lorsqu'elle vint se caler dans mes bras et prolongeais son baiser, profitant de l'instant parce que c'est de ça dont j'avais besoin. Je ne m'écartais d'elle que lorsque notre professeur se racla la gorge puis la suivais docilement au fond de la classe pour prendre place. Je m'asseyais et sortais mes affaires, je prenais note de ce que racontais le prof, distraitement je devais l'avouer mais je faisais tout de même l'effort de tenter de suivre le cours. La première heure fut longue et lorsque la sonnerie retentit, je me levais et me dirigeais vers la sortie dans l'espoir de prendre un peu l'air avant de reprendre le cours. Mais alors que je suivais Solweigh, la jeune femme fit volte face et me poussa dans la salle de classe, je fronçais les sourcils sans comprendre sa réaction. "Qu'est-ce que tu fais? Quoi mais pourquoi?" Je la regardais avec un air ahurit alors qu'elle me demandait de garder mon calme, je ne voyais pas pourquoi je devrais m'énerver, tout du moins pas de raison immédiate. Elle lâcha sa petite bombe, mon père allait venir ici, du moins il était déjà arrivé, je serrais les mâchoires avant de détourner le regard, elle m'avait piégé, elle aurait dû me le dire. "T'aurais dû me le dire tout à l'heure, tu savais que je ne voulais pas le voir." J'avais parlé sans élevé la voix en dépit de la colère qui montait en moi, je m'adossais au mur alors qu'elle me bloquait contre celui-ci, je voyais bien qu'elle avait peur que je ne déclenche une dispute devant nos camarades de classe ou même pire que je pète littéralement un câble devant tout le monde.

"Pourquoi je t'écouterais? Surtout si tu parles de lui." Mais je n'avais pas le choix, je fus contraint de l'écouter et là je m'effondrais, ma mère m'aurait mentit? Elle aurait fait croire à mon père qu'elle avait avorté alors que ce n'était pas le cas. Je repoussais les mains de Solweigh et la contournais, m'appuyant contre une table pour me tenir, je n'en croyais pas mes oreilles, des larmes de rages me montèrent aux yeux, j'avais perdu ma mère et voilà qu'on me disait que c'était une menteuse. " Et pourquoi elle aurait fait ça? De toute façon il ne voulait pas de moi! Et fichez moi tous la paix avec cette histoire." Je ne voulais plus rien entendre, ce que je voulais c'était qu'on me fiche la paix à point c'est tout. Je remarquais alors un silence étrange dans mon dos, je me retournais et apercevais le proviseur et un homme se tenant dans l'encadrement de la porte. Ce type devait être mon père, je le toisais avant de reporter mon attention sur Solweigh. "Sors... Sors tout de suite.... Laisse moi avec eux, tu n'as pas besoin d'entendre ce qu'il va se dire ici." Je ne voulais pas d'elle ici, elle m'avait piégée tout comme le proviseur et je ne voulais pas qu'elle soit là, cela risquait d'être assez explosif et je ne voulais pas qu'elle puisse assister à cela. J'allais près de la fenêtre, mettant le plus de distance possible entre moi et ces hommes, lorsque mon père s'approcha je devins assez arrogant. "Ne t'approche pas de moi, tu crois quoi que je vais te sauter dans les bras? T'as eu 17 ans pour venir me voir pour prendre connaissance de mon existence!" Je me fichais totalement du fait que Solweigh n'était pas encore sortit, après tout elle faisait ce qu'elle voulait mais elle risquait d'être déçue par mon comportement. Je toisais mon père, refusant de croire un seul mot qui sortait de la bouche de cet homme. "Tu pues le fric à des kilomètres, pourquoi j'irais avec toi? Je ne vois pas pourquoi je te suivrais, ma vie est ici, j'ai mes amis, mes études et ma petite amie. Et puis pourquoi tu bousculerais ta petite vie bien tranquille pour accueillir ton bâtard de fils hum?" J'avais conscience d'être odieux mais je m'en fichais, à ce stade plus rien ne m'arrêterait, j'étais blessé et mal dans ma peau, je venais à peine de perdre ma mère que l'on me tourmentait déjà avec les histoires de famille, tout ce que je voulais c'était digérer la mort de ma mère tranquillement, qu'on me permette de la mettre en terre et que je commence mon deuil. Mais non, là on m'agressait de tout les côtés et je n'avais pas de répit, on me forçait à faire des choses dont je n'avais pas envie, pour lesquelles je n'étais pas prêt. "Tout ce que je veux, c'est qu'on me laisse tranquille, je viens de perdre ma mère et j'ai pas de temps à perdre avec vos conneries! Ce que j'ai besoin c'est qu'on me foute la paix et que je puisse faire le deuil de ma mère tranquille, pas de deux costards cravate qui me piègent avec l'aide de ma petite amie pour me faire accepter une situation où j'ai plus à perdre qu'à gagner!" Je les contournais pour rejoindre la porte, mais mon père me retint par le bras, je me retournais, prêt à me battre avec lui, ce n'était pas le jour pour me provoquer, malheureusement puisque je n'avais plus rien à perdre, j'étais prêt à tout pour faire ce que je voulais, je n'avais plus aucune retenue. "Lâche moi, sinon tu risques de le regretter."
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Solweigh van der Awkes
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MessageSujet: Re: Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian   Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 EmptyMer 21 Aoû - 11:39

Je me retrouvais dans une situation infernale et ne savait plus comment gérer les choses. J’avais Sebastian avec moi, je voulais l’aider et le protéger de ce qu’il se préparait, mais je sentais que je n’y parviendrais pas. Je ne pourrais pas y arriver, j’étais déjà trop mal parti et je me retrouvais dos au mur lorsqu’en sortant de la salle de classe je me retrouvais face au principal et à celui que je supposais être son père. Je ne pouvais plus faire marche arrière et je ne parviendrais pas à gagner plus de temps pour le jeune homme. Je ne savais plus quoi faire, comment me sortir de ce mauvais pas. C’était impossible. J’observais Sebastian alors qu’il comprenait que je l’avais trahit en quelque sorte. Je savais bien ce qu’il voulait, je savais qu’il refusait de voir son père, mais je n’étais pas d’accord avec lui, je ne voulais pas qu’il abandonne ainsi et qu’il se braque de cette façon. Mas à vouloir bien faire, j’avais finit par tout faire de travers. Je ne savais plus comment l’aider et je préférais alors révéler des choses que Sebastian ne savait pas. Des choses qui lui feraient certainement plus de mal encore que tout ce qu’il venait de vivre à coté. Des choses qui risquaient de nous mettre en froid tous les deux. Ce serait plus que difficile je le sentais, mais il fallait qu’il sache. Et la réaction qu’il eut à cette révélation était tout à fait celle à laquelle je m’attendais. Il se braquait, ne voulait pas en entendre parler. Je le comprenais bien, ce n’était pas le moment, tout était bien trop récent, le décès de sa mère était trop frais pour qu’il accepte de croire ce que je pouvais lui dire. Et la présence de son père n’allait rien arranger. J’étais là impuissante, ne pouvant plus rien faire ou dire pour aider Sebastian, je pouvais seulement être là et même cela il ne le voulait pas. Alors que je m’attendais à ce qu’il compte sur mon soutien, il me regarda d’une façon que je n’avais jamais vu chez lui, préférant que je sorte. Je l’observais un instant, interdite avant de faire quelques pas vers la sortie.

Je ne savais pas ce que je devais faire. Je regardais le proviseur et le père de Sebastian sans pouvoir rien dire ou faire. J’aurais voulu les prendre à part leur parler hors de la présence du jeune homme, mais il était déjà trop tard. Je restais à proximité de la porte, à coté du proviseur alors que le père de Sebastian tentait de s’approcher de lui. J’observais la scène en simple spectatrice, tentant de trouver une solution à tout cela et une échappatoire pour mon petit ami. Je ne pouvais pas le laisser seul dans ce genre de situation et pourtant je ne trouvais rien à faire. Je restais là, figée, silencieuse à attendre que la crise passe et de voir ce qu’il se passerait. Et le Sebastian que je voyais à cet instant n’avait plus rien à voir avec celui que je connaissais. Il était pris au piège, blessé et certainement pire encore. Je comprenais parfaitement son changement de comportement, sa froideur et son ressentiment envers son père. Malgré tout je n’arrivais pas à accepter qu’il se comporte de cette façon. Je me rendais compte que je ne connaissais pas encore tout de lui et je me serais bien passée de voir cette facette de sa personnalité. Je voyais son père, avec son air arrogant, tenter de s’expliquer, de lui parler sans y parvenir. Je savais que personne pas même moi ne pourrait le calmer à cet instant et je craignais plus que tout ce qu’il pourrait se passer s’il continuait à monter en pression de cette façon. Je sentais qu’il en voulait énormément à toutes les personnes présentes dans cette pièce et si je comprenais pourquoi j’en faisais partie, je n’appréciais pas cela pour autant. Je restais là à observer la scène, acceptant les remarques de Sebastian et comprenant ses reproches à mon égard. J’aurais dut le prévenir de ce que le proviseur m’avait dit. J’aurais dut tout lui expliquer bien plus tôt pour qu’il puisse partir et éviter la confrontation, mais je ne l’avais pas fait. J’avais cru que cette confrontation se passerait bien, que je parviendrais à le calmer et à lui faire entendre que c’était certainement un mal nécessaire et la meilleure solution. Mais il était trop tard à présent et je ne pouvais plus faire en sorte de l’aider.

Sauf que la situation prit un tour légèrement différent. Sebastian se préparait à partir, il avait besoin de quitter la pièce et je le comprenais parfaitement. Mais visiblement son père n’était pas de cet avis et lorsque je vis la main de cet homme se refermer sur le bras de mon petit ami, je compris que je devais intervenir si je voulais éviter que les choses s’enveniment plus encore. Je m’avançais alors que mon petit ami formulait des menaces. Je m’interposais finalement, posant une main sur le torse de Sebastian pour tenter de le calmer. Regardant l’homme qui se trouvait en face de nous. « Laissez le tranquille. » Je savais que je ne ferais surement pas le poids face à cet homme, mais je ne pouvais pas laisser les choses continuer de cette façon. J’observais l’homme qui me faisait face, me tournant finalement vers le proviseur. « Je vous avais dit qu’il avait besoin de temps et vous vous étonnez de sa réaction. » J’avais à peine regardé le proviseur, bien consciente que ce que je faisais était risqué et que c’était ma scolarité que je mettais en danger à cet instant, mais Sebastian était plus important pour moi. Posant mes mains sur le bras du jeune homme, ou plus précisément sur celle de son père, je finis par réussir à le faire lâcher. Je lâchais finalement la main de l’homme qui se trouvait en face de moi pour me tourner vers mon petit ami. Je lu prenais les mains, ma façon à moi de m’excuser et de lui faire comprendre que je m’en voulais qu’il se soit sentit piégé. « Bastian … sors … va prendre l’air. » Je faisais un signe de tête vers la porte de sortie, prête à m’opposer à quiconque tenterait de le retenir.

Je le laissais faire quelques pas en direction de la porte, convaincue qu’il était parti avant de me retourner finalement vers les deux hommes qui se trouvaient en face de moi. J’étais en colère et cette fois je ne mâcherais pas mes mots. « Vous êtes complètement cons ou quoi … Il a apprit la mort de sa mère il y a à peine quelques heures. Il tente déjà de gérer ca et ce n’est pas une mince affaire et vous vous venez avec vos gros souliers et vous espérez lui faire avaler une pilule supplémentaire. » Le proviseur sembla outré des mots qui sortirent de ma bouche et de m’entendre parler de cette façon. D’habitude si respectueuse, agréable et serviable, j’étais devenue une tigresse qui protège ses petits et je ne me laisserais pas faire sans rien dire cette fois. Je me tournais plus particulièrement vers le père de Sebastian qui tentait de me faire taire, qui me disait que cette histoire ne me regardait pas et que c’était avec son fils qu’il devait parler. « Je ne vous ai rien demandé et je me passe de votre avis. Je sais que vous ignoriez tout de son existence, que vous avez découvert la vérité hier soir, mais je m’en fiche. Vous auriez dut être présent pour sa mère lorsque vous avez su qu’elle était enceinte et ca peu importe votre situation au moment. Maintenant vous avez réussit à vous mettre votre fils à dos encore plus que c’était déjà le cas et je vous souhaite du courage pour réparer les choses. Alors si vous voulez que je vous aide là-dessus vous allez devoir lui laisser du temps et surtout accepter de faire à MA manière. C’est compris ? » Je ne lui laissais même pas le temps de réfléchir ou de répondre, que je me tournais déjà vers le proviseur. C’était surtout à lui que j’en voulais dans l’histoire. Nous étions dans son établissement et ici il était sensé tout faire pour protéger ses élèves, s’assurer que tout ira bien pour eux. En acceptant que le père de Sebastian se pointe ici, il avait mis un de ses élèves en danger. Comme si la perte de sa mère n’était pas suffisante, il fallait que le jeune homme se retrouve trahit par toutes les personnes qui l’entouraient et en qui il pensait qu’il pouvait avoir confiance. « Et vous je vous avais dit d’attendre, qu’il avait besoin de temps pour accepter la situation avant de rencontrer son père. Si vous m’aviez écouté on n’en serait pas là. Maintenant je vais tenter de réparer vos conneries et vous allez nous laisser quelques jours avant de reparler de cette histoire et de revenir à la charge. J’espère que j’ai été claire ! » Je regardais les deux hommes à tour de rôle, m’assurant que ce que je venais de dire avait touché au but et qu’ils avaient compris que le sujet était clos. Je me rendais bien compte que cette attitude ne me ressemblait pas, ne ressemblait pas à ce que tout le monde était habitué à voir, mais je m’en fichais. Je regardais finalement en direction de la porte, remarquant mes camarades de classe qui avaient assisté à la scène et qui semblait tout aussi surpris que le proviseur. Je faisais quelques pas vers la sortie, laissant les deux hommes silencieux et visiblement pensif, avant de m’arrêter devant le proviseur. « Et je pense que vous pourrez excuser notre absence pour le reste de la journée et si nécessaire le reste de la semaine pour Sebastian … » Je n’hésitais plus à le regarder dans les yeux, obtenant finalement un acquiescement de sa part avant de quitter les lieux. Je ne savais si Sebastian était sortit ou resté, s’il m’attendrait quelque part, si je parviendrais même à le retrouver, mais je partais à sa recherche espérant pouvoir calmer les choses et réussir à me faire pardonner.
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Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian   Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 EmptyVen 23 Aoû - 12:28

Je montais en pression face à mon père et au proviseur, je me sentais comme un animal piégé et blessé qu'on tente d'amadouer pour mieux l'achever ensuite. J'étais sur le point d'exploser lorsque Solweigh s'interposa entre moi et mon père, je soupirais et l'écoutais, continuant de défier mon père du regard. Je sortais rapidement de la salle de classe lorsque je fus libre de mes mouvements et bousculais quelques uns de mes camarades au passage. J'avais besoin d'air, besoin de m'éloigner quelque temps de tout cela, le temps de faire mon deuil et d'accepter peut-être plus facilement la présence de mon père dans ma vie, il fallait que je prenne le temps de réfléchir, de comprendre et peut-être aussi d'apprendre à avoir moins de rancoeur pour mon père. Mais on ne me laissait pas le temps de faire le point, le temps de comprendre ou de faire ce qu'il fallait pour mon bien.

Enfin bref, je me retrouvais dans la cour, tentant de me calmer et de ne pas en vouloir au monde entier. Je tentais surtout de trouver des excuses à Solweigh, elle n'avait sans doute pas voulu que cela se passe de cette manière mais si seulement elle m'avait parlé de ce qui allait se passer, j'aurais pu faire ce que je voulais, éviter cette confrontation, cette souffrance que je ressentais au fond de moi. Je ne savais même pas ce qu'il convenait de faire ni où aller parce qu'à présent j'avais peur de me retrouver une nouvelle fois au pied du mur, obligé de prendre une décision hâtive alors que j'avais besoin de peser le pour et le contre. Je me posais sur un banc dans la cour, appréciant le silence qui régnait pour une fois dans la cour, n'ayant pas du tout conscience de ce qu'il se passait entre Solweigh et les deux hommes. Je ne savais pas que ma petite amie était en train en quelque sorte de me défendre face à mon père, d'ailleurs je ne voulais même pas savoir ce qu'il se disait entre eux, je n'avais pas besoin de le savoir, j'avais déjà assez à penser comme ça. J'étais dans un recoin de la cour, un banc où quasiment jamais personne ne venait, ainsi j'étais certain de voir sans être vu, moins de dix minutes après être sortit du bâtiment, j'apercevais Solweigh faire de même, visiblement elle était aussi en colère que moi. Je soupirais et me levais, lui emboîtant le pas.

"Hey! Hey! Attends! Solweigh..."

Je la rattrapais au milieu de la cour, l'attrapant doucement par le bras et la faisait pivoter vers moi. Je la regardais dans les yeux, lui lâchant le bras, elle serait ainsi libre de ses mouvements, je ne voulais pas la bloquer.

"T'aurais pas dû assister à ça... T'aurais pas dû me voir comme ça. J'étais en colère contre tout le monde y compris toi, je me suis senti piégé et blessé..."

Je passais ma main nerveusement dans mes cheveux, attendant de savoir si elle allait me pardonner de m'en être pris à elle de cette façon.
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MessageSujet: Re: Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian   Soirée Karaoké ••• Solweigh-Sebastian - Page 2 EmptyVen 23 Aoû - 13:43

J’avais piqué une crise mémorable face au proviseur et au père de Sebastian. Il était certain que ce genre d’attitude ne me ressemblait pas et je savais que j’en entendrais parler pendant un moment. Mais je m’en fichais. C’était la seule solution que j’avais pour qu’on me prenne au sérieux. Il fallait que je m’impose quitte à choquer. Je mettais les pendules à l’heure avec le proviseur avant de quitter la salle en trombe. Voilà qui était fait. Et à présent le plus difficile restait certainement à faire. Il fallait que je retrouve Sebastian, que j’arrive à temporiser les choses avec lui et surtout que je parvienne à lui faire comprendre qu’il avait un peu de temps avant de devoir se retrouver à nouveau face à son père. J’étais convaincue que ce ne serait pas une mince affaire et qu’il faudrait du temps pour en arriver là mais nous y arriverions. Une fois que je l’aurais retrouvé.

Comme je m’y attendais il n’était plus dans le couloir lorsque je sortais de la salle et je sentais que j’allais devoir chercher un moment pour le retrouver. Je craignais qu’il soit partit, qu’il ait pris la fuite et qu’il lui arrive quelque chose avant que je le retrouve. Je ne prenais pas le temps de récupérer mes affaires dans mon casier, je sortais avec mon sac quasiment vide, mes affaires étant restées dans la salle de cours. Il était hors de question que j’y retourne juste pour les récupérer. Elles pourraient bien attendre le lendemain ou au pire je demanderais à une camarade de les récupérer pour moi, ainsi que celles de Sebastian. Je marchais à toute vitesse dans les couloirs, ne prêtant pas la moindre attention aux élèves qui m’entouraient et à ceux que je pouvais croiser. J’aperçu mon frère dans le fond du couloir, mais lui ne m’avait pas vu et partait déjà en sens inverse. Je ne tentais pas de lui courir après, je lui enverrais un message pour tout lui expliquer et qu’il m’aide à me couvrir auprès de nos parents si ca s’avérait nécessaire. Une fois dehors, je m’arrêtais une seconde devant la porte, regardant partout autour de moi et cherchant dans quelle direction mon petit ami avait put aller. Je me plongeais alors l’espace d’un instant dans mon sac, à la recherche de mon téléphone avant de me remettre en marche. Je n’avais pas fait une dizaine de pas que je sentais une main sur mon bras. Me retournant vivement, je fus soulagée de voir que c’était Sebastian. Malgré tout sa réaction et son attitude me dérangeaient. Je le sentais distant sans plus réussir à savoir si c’était à cause de moi, s’il était toujours en colère ou s’il y avait autre chose. Je l’observais un instant, sans savoir comment me comporter alors qu’il prenait la parole. Je comprenais bien qu’il n’aimait pas l’idée de s’être comporté ainsi en ma présence. J’aurais préféré ne pas avoir à voir cette facette de lui, mais il était trop tard et c’était en partie ma faute. Je faisais un pas en avant, espérant qu’il ne me repousserait pas et prenais finalement ses mains. « Je suis désolée. Je ne voulais pas ca. » Je n’étais pas sure qu’il accepte mes excuses si facilement, ca n’était que des mots et mes actions de ces dernières heures allaient totalement à l’opposé de ce que je disais. J’avais tout fait pour le calmer et lui faire prendre conscience que c’était la meilleure chose qui soit pour lui, mais ce n’était pas ce qu’il fallait faire, à présent je le savais. Il avait besoin de temps. « Je ne voulais pas te piéger, j’espérais juste réussir à te parler, à ce que tu envisages les choses autrement. Je pensais pouvoir gagner du temps sur ce que le proviseur prévoyait. » Je savais que ces mots n’excuseraient rien, mais j’avais besoin de trouver des raisons à mon attitude, même si ces raisons n’étaient pas justifiées. « Maintenant tu seras tranquille. Ils ont bien compris que tu avais besoin de temps. On ne parle plus de ton père ou de tout cas. D’accord. » Je ne savais pas combien de temps durerait cette accalmie, mais j’espérais par-dessus tout qu’il ait le temps de faire le deuil de sa mère avant d’avoir à affronter son père une nouvelle fois.

La journée fut calme en comparaison de comment elle avait commencé. Nous avions finit par la passer à nous balader en ville, à tenter d’éviter la foule et à discuter tranquillement, tentant de faire abstraction de tout. Et les jours qui suivirent furent dans le même genre. Le retour en cours fut étrange. Le proviseur ne nous regardait plus de la même façon, mais il ne dit rien et nous étions enfin tranquilles. Les obsèques de la mère de Sebastian eurent lieu et il avait finit par emménager chez moi en attendant qu’une décision définitive soit prise. Quelques jours s’écoulèrent sans qu’on aborde plus la question de son père, sans que tout cela ne refasse surface. Celui-ci était resté en ville, espérant que les choses se tasseraient rapidement et qu’il pourrait repartir avec son fils ou au moins avec des réponses. De mon coté je faisais tout ce que je pouvais pour l’aider, j’étais convaincue que c’était ce qu’il y avait de mieux pour Sebastian et je faisais en sorte qu’il le pense lui aussi. Une fois de plus nous nous trouvions dans ma chambre. Sebastian avait encore reçu un message de son père et cette fois je sentais qu’il fallait qu’on en parle sérieusement. J’étais allongée sur mon lit, installée sur le ventre à potasser mes cours, Sebastian installé sur le fauteuil au bout du lit était en pleine lecture lorsque je me lançais finalement. « Tu permets que je te donne mon point de vue ? » J’avais tout juste relevé la tête de mon bouquin pour le regarder lorsque je me lançais finalement. « Je sais que tu ne veux pas vivre avec lui, mais accepte au moins de discuter avec. Il ne pourra jamais remplacer ta mère ou rattraper le temps perdu, mais c’est la seule famille qu’il te reste. » Je ne connaissais pas suffisamment son père pour pouvoir vanter ses qualités, mais je savais qu’il voulait être présent dans la vie de son fils et à mes yeux c’était le plus important des points à prendre en compte. Et cela peut importe les inconvénients. « Et si c’est la distance qui te fait peur, il n’y a pas de raison. Ce n’est que quelques heures de route alors on pourra se voir dès qu’on voudra. » Notre couple marchait à merveille à l’heure actuelle et j’étais convaincue que la distance ne pourrait pas en venir à bout. A cette époque là j’en étais convaincue tout comme le fait que nous étions capable de tout surmonter si nous étions tous les deux.
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